Maçonnerie

Création d'une chapelle privée
Façades de centre-ville

Les briques

Fabrication

Les briques employées en maçonnerie pour la rénovation seront des briques modelées et vieillis à la main.

Procédé de fabrication :

  • Sélection très stricte des argiles
  • Préparation au broyeur à meules et laminage très précis de la pâte
  • Pourrissage de la matière pour pénétration de l’eau à cœur et homogénéisation
  • Façonnage en pâte très molle
  • Séchage très lent à basse température
  • Cuisson comme autrefois au charbon durant 200h env. La température maximale est de 1100° pendant 10h.
  • A la sortie du four, un premier trempage contre les efflorescences.

Rejointoiement de la brique

Taille pierreLes joints seront traités à l’aide d’un mortier de chaux aérienne de type CAEB de chez Socli.
Avant toute exécution des échantillons seront présentés à la Maîtrise d’œuvre pour validation.
La finition sera adaptée à celle des maçonneries existantes contigües.

Calepin

Un appareilleur – tailleur de pierre, aura la charge d’effectuer le calepinage des calades, des sols en pierre et terre cuite et des briques. Il sera en relation direct avec le chef de chantier, Alain Anzanello, et le bureau d’étude

Badigeons et patines

Afin d’obtenir une harmonisation entre les parements neufs et ceux conservés, il sera réalisé une patine d’uniformisation.
Après un nettoyage général et un dépoussiérage soigné de toutes les zones à traiter, il sera établi un principe général pour application de ces patines.
Des échantillons sur des zones importantes de l’ouvrage seront réalisés pour acceptation du Maître d’œuvre.
Les patines et badigeons seront réalisés à l’aide d’oxydes et de pigments naturels, de chaux aérienne de type CAEB et d’ajout de Caparol comme fixateur.

Enduit

Nature de l’enduit

Toutes les parties contiguës non enduites seront protégées. Avant toute projection, une hydratation du parement sera exécutée pour retarder la prise et permettre l’adhérence.
Exécution des enduits en 3 couches :

Image Voute– 1ère couche (gobetis) exécutée manuellement :

  • 1 vol chaux hydraulique
  • 2 vol de sable

– 2ème couche (corps d’enduit) exécutée manuellement :

  • 1.5 vol chaux hydraulique
  • 1.5 vol chaux aérienne
  • 9 vol de sable

– 3ème couche (couche de finition) exécutée manuellement :

  • 1 vol chaux aérienne
  • 3 et 4 vol de sable

Piochement des enduits

Avant tout piochement, une reconnaissance préalable et un repérage des parties à piocher sera soumis à l’architecte.
Le piochement des enduits se fera à l’outil manuel et seront dégarnis sur 1 à 3 cm de profondeur.
Avant le regarnissage, les parements seront brossés et dépoussiérés à la brosse métallique.

Injection de coulis

Les injections de coulis permettant la consolidation d’une structure, ils seront réalisées par gravité, au moyen de trous inclinés à espacement réguliers pour ré-homogénéisation des maçonneries et augmentation de la résistance de la maçonnerie.
Nature du coulis : mortier de chaux aérienne naturelle type CAEB

Carrelage

Traitement du carrelage

Produit à base de résines synthétiques et de polymères fluorés, non filmogènes et laissant respirer les supports.
Empêche la pénétration à cœur de l’eau, des huiles et autres liquides, dans les matériaux.

Avantages

Incolore après séchage. Laisse respirer le support. Améliore la longévité des supports. Contribue à la lutte contre les efflorescences. Limite le développement des mousses. Utilisable en intérieur et en extérieur, en vertical ou horizontal. Protège de la pollution. Ne contient pas de solvant, donc ininflammable. Facile à appliquer. Améliore la tenue aux cycles gel / dégel.

Mur en pierre sèche

Taille de la pierre

 

Taille la pierre !

Quand les formes ne s’imbriquent pas bien, ou pour « dresser » une face (la rectifier afin qu’elle soit droite), vous pouvez retailler la pierre à l’aide d’une chasse à pierre (sorte de burin) et d’une massette, ou même les casser en deux avec un marteau pointu (le têtu).

Les bons gestes 

 

Creuser les fondationsLes bon gestes

Dans les terrains argileux, mal drainés ou rendus instables par des travaux, il faut faire une fondation de 20 à 30 centimètres de profondeur : creusez une tranchée de la largeur du muret (environ 40 centimètres) sur toute la longueur prévue et remplissez-la de pierraille ou de cailloux. Tassez fortement et égalisez avec une dame en fonte (sorte de pilon) ou un rouleau bien lourd (rempli de sable par exemple).

Stabiliser les pierres récalcitrantes !

Stabiliser les pierresPour stabiliser des pierres récalcitrantes, on peut glisser en dessous de petites pierres minces et dures (les soustilles), récupérées lors de la mise en forme des pierres. Pour la solidité, il est important de bien croiser pour ne pas se retrouver avec des joints alignés verticalement, qui deviendraient fissures au fil des ans. Sinon, il n’y a pas vraiment de secret, chaque bâtisseur a son style !

 

 

 

Un muret bien stable

Pour assurer la stabilité du muret, il faut lui donner une inclinaison versUn muret bien stable l’arrière : c’est ce qu’on appelle le fruit. Cinq centimètres par mètre de hauteur sont une moyenne et permettent de résister aux poussées de la terre. Il faut également de temps en temps (tout les 1,50 à 2 mètres), glisser une pierre assez longue (une boutisse) qui traverse l’ensemble de l’ouvrage et le renforce. Comblez l’arrière avec un matériau très drainant, par exemple les débris de pierres, trop petits pour être utilisés en construction. En vous rapprochant du talus, ces débris peuvent être de nature plus terreuse, ou mélangés avec la terre extraite de la fondation.